LYNYRD SKYNYRD SUR CLASSIC ROCK  MAG
Pour la sortie de son nouvel album ( Last of a dyin’ breed ! ) Lynyrd Skynyrd a choisi un moyen efficace de cibler
un quantitatif plus important pour la promo du disque !


 
Optant pour un deal avec le Magazine Classic Rock Mag proposant : l'album + le Mag 132 pages sur Lynyrd Skynyrd, Badge, Poster, etc ... Lynyrd Skynyrd limite les obligations liés à la Promo classique où la plupart des pays Européen souhaitent réaliser interview sur interview, bien sur ces interviews seront encore en vigueur mais sûrement en quantité plus ciblées et limitées, Skynyrd étant quasiment toujours sur la route on peut aussi comprendre ce genre de décision, d'autant qu'ils ne perdent sûrement pas au change ! Bref ....Il nous serait bien évidement impossible de traduire et diffuser les 132 pages du Mag ( superbe soit dit en passant ! ) mais juste pour saluer le travail de Classic Rock Mag ( que vous pouvez encore commander ! ) nous vous livrons quelques passages ou Gary, Johnny, et Rickey commentent chaque titre de l'album ! Original et sympa !
 
Une histoire derrière chaque chanson de « Last of the dyin' breed ».
( Gary Rossington, Johnny Van Zant, Rickey Medlocke. )

Last of the dyin' breed

Rickey : Nous voulions vraiment un morceau up tempo qui aurait une signature à trois guitares.Sparky
(le guitariste Mark Matejka) s'est pointé avec un riff et nous avons juste construit là-dessus.

Johnny . : Ça parle de la façon de vivre libre : « En me retournant vers l'époque où j'étais un gamin, mon jouet était un vélo d'occasion, le frangin aux pieds nus qui m'emmerdait, j'ai appris le meilleur et il a été un bon enseignant ! J'entends l'autoroute m'appeler. » C'est juste sur le fait d'être libre. Quiconque est attaché à son boulot, qui aime se lever pour partir le WE devrait aimer cette chanson, je pense que les motards vont aimer
cette chanson.

Gary. : Ça parle d'être sur la route et d'être libre, un vagabond ou un joueur. Avec ce groupe nous avons été longtemps sur la route et pour moi la race en voie de disparition ( Last of dyin breed ) c'est comme ces vieux groupes qui faisaient des tournées et dominaient la scène rock.

Rickey. : Lynyrd Skynyrd est vraiment la dernière des races en voie de d'extinction en compagnie de groupes comme AC/DC et Aerosmith. J'ai souvent dit à des gens : « Vous devriez aller voir au moins une fois ce groupe avant que ça ne s'arrête. »

One day at a time

Rickey. : Quand nous avons commencé à écrire des trucs pour cet album, ma Lady ( Stacy Michelle ), qui fut une des choristes de Kid Rock, m'a dit : « Tu sais, Marlon (Young), le guitariste du groupe de Kid Rock, il a une chanson dont je jurerais qu'elle vous ira comme un gant.Elle l'a jouée pour moi et quand j'ai entendu le riff de guitare d'intro je me suis dit : Oh my God , c'était complètement Lynyrd Skynyrd. Alors j'ai appelé Marlon et j'ai dit : Cela vous derangerez si nous avions la chance de finir ce morceau ?. Et ça a super bien marché, j'ai vraiment l'impression que le riff rappelle beaucoup les vieux Lynyrd Skynyrd. Pour moi, personnellement, c'est un des meilleurs morceaux du disque.

Gary. : Il y a un message simple dans ce morceau : nous sommes tous ici de passage sur Terre et nous nous en irons un jour à un moment. Et aussi.. tu meurs chaque jour un petit peu, donc il faut que tu sois heureux pendant que tu es là au temps présent.

Homegrown

Johnny. : C'est une sorte de morceau vraiment heavy. C'est comme si on voyait arriver un truc d'AC/DC. C'est assez hors norme pour Lynyrd Skynyrd.

Rickey. : Nous avons écrit « Homegrown » avec Blair Daly, avec qui nous avions auparavant écrit des chansons. C'est une bonne chanson heavy rock, et j'aime jouer ce type de morceau.
Je suis vraiment parti pour aimer la jouer live.

Gary. : C'est une petite chanson marrante sur une fille frapadingue. Dans le Sud profond de l'Amérique, nous appelons les gens de la ville où nous résidons « Homegrown ». Ainsi cette fille est une HG. Mais le mot veut aussi dire rebeu. HG marijuana, tu vois? Donc c'est une sorte de jeu de mots.

Johnny. : Je chante un texte sur une nana, et elle n'est peut-être pas la plus belle fille du monde mais elle a tout compris. Tu vois beaucoup de femmes comme cela. Tu n'as pas besoin d'être un super canon pour dégager un max. Je chante sur un paquet de nanas, beaucoup d'entre elles que nous avons peut-être rencontrées sur notre chemin...

Ready to fly

Johnny. : Nous avons écrit celle-là avec Audley Freed qui a fait partie des Black Crowes.

Rickey. : Johnny avait la mélodie et les paroles pour le refrain et Audley Freed  s'est pointé pour écrire avec nous. C'est une bonne ballade qui parle de choses plutôt sérieuses.

Johnny. : « Ready to fly » cause d'une parole de mère. « Viens à la maison, fils, je ne t'ai pas vu pendant longtemps et que je ne me sens pas bien, je pense être prête à m'envoler. » Et le truc bizarre, c'est que la mère d'Audley est décédée 3 mois après l'écriture de cette chanson. Je dis toujours que Dieu donne l'inspiration !

Gary. : La plupart d'entre nous dans le groupe, nous avons perdu notre mère, alors cette chanson parle en quelque sorte de votre mère appelant et disant qu'elle vieillit et ne va pas si bien que ça, et qu'elle est prête à s'envoler vers la prochaine vie, vers quoi que ce soit en quoi vous croyez. Nous croyons en Dieu et Jésus, le Paradis et l'Enfer. Il est temps pour elle de s'envoler vers le paradis.

Mississippi blood

Gary. : C'est une autre chanson à propos d'une femme frapadingue ( sic ) une fille du Sud profond local ( = une fille du chichin du Sud profond). C'est une petite chanson impertinente.
Un mec de Nashville du nom de Jerry Douglas ..c'est le meilleur joueur de lap-steel et de dobro dans le monde. Il est incroyable. C'est un ami de chacun d'entre nous et il s'est pointé et a joué sur cette chanson. Il joue tellement bien, c'était magique de le regarder. Ça m'a juste tiré des larmes ! Ça m'a tout simplement foutu une rouste (les deux sens sont possibles), ça m'a fait rire aux éclats et ricaner bêtement et sauter partout comme un petit enfant. Je joue de la slide sur cette chanson et partout sur l'album, mais quand tu écoutes ce type tu sais que c'est quelque chose de spécial. Les gens devraient écouter rien que pour ça.

Rickey. : On a écrit celle-ci avec un mec qui s'appelle Darren Johnston? http://www.reverbnation.com/thecadillacblack qui a un groupe vraiment cool à Nashville qui s'appelle Cadillac Black. C'est un véritable groupe de style blues-rock des 70's. On l'a commencée en tant que Mississippi Mud mais quand on s'est mis à écrire les paroles, ça s'est changé en Mississippi Blood. Ça sonnait juste plus cool.

Good teacher

Gary. : C'est quelque chose que Johnny a écrit sur le fait d'être enseigné par son père et ses grands frères, les choses qu'ils vous racontent sur la vie et la façon de la vivre. Ou même votre première petite amie, celle qui vous apprends sur le thème de la femme et du sexe et tout ce genre de choses, tu vois ce que je veux dire ?

Rickey. : Sur « Good teacher », je me lance dans une espèce de truc à la Hendrix de walkin' wah-wah. Mec, quand j'étais jeune, j'étudiais la façon dont Hendrix utilisait la pédale wah-wah. J'ai chopé le truc sur la façon de le faire, Hendrix était vraiment le maître pour faire parler les cordes d'une guitare.

Gary. : La chanson est vraiment entièrement sur le fait d'avoir des enseignants, de bons enseignants qui vous montrent vraiment comment vivre à l'école et dans le match de la vie. Ma mère et Ronnie Van Zant furent les meilleurs enseignants que j'ai jamais eus.

Something to live for

Gary. : C'est une autre ballade, à mon sens vraiment belle. John 5 a aidé pour écrire celle-là. C'est vraiment un super guitariste.

Rickey. : En fait, cette chanson est née de deux morceaux. On a fini par utiliser la musique de l'un et les paroles d'une autre et en quelque sorte ça s'est parfaitement imbriqué ensemble. C'est une ballade sérieuse avec un bon message. Même depuis l'époque de « Simple Man » et « Tuesday's gone » jusqu'à « Red, white and blue », Skynyrd a toujours joué des ballades rock et « Something to live for » est dans ce style Lynyrd classique.

Gary. : Ça parle de trouver une chose pour laquelle vivre dans cette vie, si tu vis pour la musique ou pour la famille, ou quoi que ce soit, tu as besoin de quelque chose pour vivre afin de continuer à avancer. Ce qui pousse les gens à continuer est cette chose qui est importante pour eux. Donc nous avons essayé de mettre ça dans une chanson.

Life's twisted
Rickey. : « Life's twisted » a été écrit par Blair Daly [un songwriter country qui a travaillé avec Chicago et Sixx:AM] et Chris Robertson, le chanteur principal de Black Stone Cherry.

Gary. : La chanson est passablement tordue, tout comme la vie, tu sais ? Tu fais tes plans et ensuite, boom ! La vie te frappe, et tu dois redémarrer un plan complètement différent.

Rickey. : J'aime le vers sur le serpent noir sur une autoroute, et la vie est tordue comme ça. J'aimerais que nous partions à nouveau en tournée avec Black Stone Cherry . [Skynyrd a tourné avec eux et Kid Rock en 2009] – ils formaient un super groupe avec nous et ils l'ont vraiment fait.

Gary. : John Lennon l'a dit : la vie est ce qui arrive lorsque tu es occupé à construire d'autres plans. Tu essaies de programmer ta propre vie mais tu ne peux pas. La chanson est un peu là-dessus.

Nothing comes easy

Rickey. : La musique nous est arrivée par John 5, et Gary et Johnny et moi avons écrit les paroles. Ça résume la vie. Rien n'arrive facilement, et quoi que ce soit que tu poursuis, tu dois vraiment  travailler pour l'obtenir. Je suis un mec qui crois que si tu veux quelque chose assez fort, il faut que tu travailles dur pour l'avoir. Rien de ce qui vaut la peine de l'avoir ne m'est jamais tombé dessus, tu vois ?

Gary. : Si tu gagnes ta vie, essaies de subvenir à tes besoins et nourrir ta famille, c'est dur. Rien ne vient facilement. C'est pareil en Amérique et en Europe. Il faut travailler dur pour avoir ce que tu veux et traverser la vie d'une façon heureuse – si tu en as la chance. Je suppose que certaines personnes ont tout reçu rôti dans le bec, mais nous, nos amis et notre groupe, nous avons toujours dû travailler pour ce que nous avons obtenu. Tu paies toujours la note. Aussi longtemps que tu vis, tu passes ton temps à payer des sortes d'additions.

Honey hole

Gary. : En Amérique, dans le Sud profond, quand tu as un super lac où pêcher, où du bon poisson mord, alors ouais, on appelle ça « Honey hole ». Tu as ton propre petit coin spécial pour pêcher, dans la rivière ou le lac, ou l'océan. Dans le Sud, il y a beaucoup de pêche, les gens pêchent partout. Mais « Honey hole » renvoit aussi aux femmes. Il y a un double sens, tu peux le prendre comme tu veux, c'est comme « Homegrown » -
nous aimons que nos chansons aient plusieurs sens.

Johnny. : Je vais laisser celle-là à l'imagination de chacun.C'est très suivant l'humeur, très abstrait. Très différent.

Rickey. : Cette chanson me fait rire à chaque fois. Tu sais que ça pourrait être à propos d'une fille... Ou à propos de quand nous allons à la pêche. Quand les gens auront l'opportunité de l'écouter, ils se feront leur propre opinion.

Start livin' life again

Gary. : C'est un blues. John 5 nous a aidés à l'écrire. Ça parle de boire et prendre des drogues , comment tu arrêtes de faire des choses extravagantes et que tu te cases et recommences à vivre ta vie. Si tu es trop accro aux drogues et à la boisson, ça détruit toujours ta vie.

Rickey. : John 5 nous a envoyé une démo, juste lui jouant de la slide. C'est Johnny qui l'a écouté le premier et s'en est entiché avant que je ne l'aie entendue. Il a écrit ces paroles pour elle. C'est un morceau très court, très simple et très doux, et ça va droit au but. Johnny avait cette idée à propos des gens qui avaient tapé dans la bouteille ou dans les drogues et des trucs comme ça, et quand ils se sont réveillés et sortis de leur stupeur, il était temps de revivre , s'ils étaient assez chanceux et bénis pour être encore en vie. Nous avons tous perdu des amis dans ce genre de trucs et nous avons tous souhaité pouvoir aller vers eux et peut-être faire la différence, avant qu'ils ne finissent par tout démolir.

Poor man's dream

Gary. : Une chanson qui parle du fait d'être pauvre en Amérique et d'essayer de réussir. Tout le monde essaie d'avoir son petit morceau du rêve américain et de se faire assez d'argent pour avoir une chouette maison, une chouette voiture et quelques luxes, et prendre soin de ses gamins et de sa famille - c'est le rêve d'un homme pauvre. Quand tu grandis, tu espères en être capable, mais ensuite, tu dois travailler dur pour le faire.
Rickey. : C'est un autre truc que John 5 nous a envoyé et nous avons travaillé sur les paroles. Chacun a ses propres rêves qu'il poursuit de quelque milieu dont il soit issu.

Johnny. : Nos origines sont celles de gens travaillant dur, des cols bleus,et pour nous du point de vue des paroles, nous cherchoons juste à réussir ça : travailler dur et essayer d'avancer dans la vie. On s'accroche à ça avec nos chansons parce que nous aimons défendre les gens ordinaires. Nous sommes tombés amoureux de cette mélodie et nous avons pris la suite. C'est plein d'espoir. Si nous pouvons nous sortir du ghetto, tout le monde le peut. Croyez moi !

Do it up right

Gary. : C'est une autre chanson sur nous, et sur la façon dont nous avons toujours été en retard. Chaque fois que nous avons des problèmes, nous refaisons ça bien , c'est une façon de dire en Amérique. Si vous foutez tout en l'air ou faites une erreur grave, vous dites : « Mec, je remets tout bien. ». C'est une chanson sur le fait d'être un parfait imbécile bourré et tout ça. De nos jours nous nous pointons à l'heure et nous rentrons dans nos loges après le show, parce que nous somme maintenant assez vieux pour savoir que si tu ne prends pas soin de toi, ça commence à faire mal.

Johnny. : Nous avons écrit ça dans la magnifique Nashville, Tennessee. Moi-même, Rickey, Gary et Tom Lambert - un de nos potes, avec qui nous avons écrit beaucoup de chansons. Nous avions fait un enregistrement où nous avons en fait mis des vents. Je ne veux pas dire que c'est une chanson ironique mais ça a bien l'air d'être pour nous. Ça parle de moi et Gary en train d'essayer de sortir Rickey d'un boeuf. C'est comme à chaque fois que je fous tout en l'air, je dois remettre tout en ordre avec ma femme, et c'est de là que vient le titre. C'est juste quelque chose à quoi nous pouvons être associés.

Skynyrd nation (live)

Johnny. : « Skynyrd nation » de « Gods and guns »,  en faisant cet album nous pensions à raccrocher les gants. Nous avions perdu deux membresde notre groupe pendant que nous faisions l'album - Billy Powell et Ean Evans ,et notre état d'esprit piquait du nez. Nous étions du genre « Pourquoi faisons nous ça encore ? » Alors je suis allé à l'ordi et j'ai cherché ce que nos fans disaient, et quelqu'un a dit que la nation Skynyrd avait pris un nouveau coup, et qu'ils devaient continuer. Cela m'a donné tellement d'inspiration d'entendre les fans de Skynyrd raconter combien ils voulaient que la musique continue et que le groupe poursuive. Alors on a fait un show, et nous avons regardé le public en se demandant comment le décrire. Et ce que nous faisons pour eux ?, et ce qu'ils font pour nous ?, et c'est comme ça que la chanson est venue. A nouveau, nous l'avons écrite avec John 5 et Bob Marlette, et elle fait toujours partie de notre set depuis.
Gimme three steps (live)

Johnny. : Nous avons des titres comme « Gimme three steps » qui sont très célèbres pour le groupe Lynyrd Skynyrd, et nous voulons toujours redécouvrir un truc comme ça. Ça a été écrit il y a longtemps, ça apparaît sur le tout premier album de Lynyrd Skynyrd Pronounced Leh-nerd Skin-nerd, paru en 1973, et nous le jouons pour nos publics à chaque show que nous faisons, et chaque soir ils en sont dingues. La plupart des gars qui sont allés dans un pub ou bar, comme nous disons en Amérique – ont probablement dit « Pouvez-vous me laisser trois marches pour pouvoir sortir ? », tu sais, pour éviter d'être pris dans une bagarre. Les gens aiment cette chanson, ils s'identifient à elle, et nous le faisons aussi , nous adorons la jouer.

Les Bonus Tracks : Sad Song et Low down Dirty ne figurent pas sur la version Classic Rock Mag !

Traduction Française Yves Philippot